Aller au contenu

Patrimoine

Un peu d’histoire

Etymologie : De la Haye, qui désigne un enclos de chasse.

– Les deux léopards rappellent que les ducs de Normandie avaient choisi Val-de-la-Haye pour résidence.
– L’épée frappée de la Croix de Malte fait référence aux templiers, autrefois installés à la Commanderie de Sainte Vaubourg.
– L’aigle évoque le retour des cendres de Napoléon Ier. La barque et l’eau témoignent du passé maritime de la commune.

Le Val-de-la-Haye au fil du temps…

www.colonne-napoléon.fr

Les fouilles en forêt de Roumare et dans les alentours du village attestent d’une présence romaine sur le site.
De l’an 1000 à la Révolution française, l’histoire du Val-de-la-Haye est étroitement liée à celle de la Commanderie de Sainte-Vaubourg, propriété successive des Templiers et des Chevaliers de l’ordre de Malte.

La forêt et la Seine façonnent tôt l’identité du village. Fief des bûcherons, des marins bretons et des pêcheurs, Val-de-la-Haye s’est à une époque distingué dans l’activité de constructions navales.
Sa  » belle nature  » inspire le poète Eustache Bérat et attire les familles des armateurs et des riches bourgeois rouennais bien avant que l’industrie hôtelière ne se développe.
A cette époque, une île fait face au village et les maisons vaudésiennes sont  » les pieds dans l’eau « .

Aujourd’hui, les aménagements portuaires de Rouen et la proximité industrielle de Grand-Couronne modifient le paysage mais le Val-de-la-Haye reste ce  » village fleuri  » qui recevait autrefois la visite des horticulteurs du Jardin des Plantes de Rouen.

En 1812, le hameau de Quenneport est rattaché au village.
Celui-ci est associé en 1840 au retour des cendres de Napoléon Bonaparte, dont les dernières volontés, reposer  » sur les bords de la Seine, au milieu de ce peuple français que j’ai tant aimé  » sont ainsi exaucées.

 » Loin de la foule et du bruit de la ville,
Je viens chercher les plaisirs vrais.
Dans ce vallon, séjour frais et tranquille,
Je goûte enfin les douceurs de la paix.
Vers la colline à travers le feuillage,
Je vois percer le clocher du hameau ;
Par ce sentier que protège l’ombrage,
Je vais gravir au sommet du coteau.
Vous qui cherchez de la belle nature,
Les beaux aspects, les tons harmonieux,
Accourez tous, amants de la peinture,
Venez saisir ces lointains vaporeux. « 
Eustache BERAT